La Traversée
La Traversée
Site web
http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_travers%C3%A9e-9791020924773-1-1-0-1.html
Type de ressource
- Méthodologie / guide
Description
Livre chantier
Auteur
Patrick Viveret et Julie Chabaud
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes
Carte mentale du livre-chantier par Thierry Merle
Carte mentale du livre-chantier par Thierry Merle
Type de ressource
- Expérience inspirante
Description
Voir le message de Thierry Merle sur Linked In https://www.linkedin.com/search/results/content/?fromMember=%5B%22ACoAAABIeacBDRH_AasFV8KDzPRo05Mb5bDKwoc%22%5D&heroEntityKey=urn%3Ali%3Afsd_profile%3AACoAAABIeacBDRH_AasFV8KDzPRo05Mb5bDKwoc&keywords=Thierry%20Merle&sid=GD)&sortBy=%22date_posted%22&update=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A(urn%3Ali%3Aactivity%3A7191059526375088129%2CBLENDED_SEARCH_FEED%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse)
Le pad : https://pad.infini.fr/p/buenvivir2024
La fresque interactive sur klaxoon : https://app.klaxoon.com/join/54KTP6U
Le pad : https://pad.infini.fr/p/buenvivir2024
La fresque interactive sur klaxoon : https://app.klaxoon.com/join/54KTP6U
Auteur
Thierry Merle
Axes de l'ouvrage concernés
- Axe 5 - Chantiers 20 et 21
- Tous les axes
Coopérer et se faire confiance par tous les temps
Coopérer et se faire confiance par tous les temps
Type de ressource
- Méthodologie / guide
Description
Ouvrage d'Eloi Laurent paru en avril 2024
À l’heure où la société se fragmente et les liens sociaux se délitent, il ne semble plus possible de débattre, de se parler et d’être d’accord. Pourtant, il nous faut générer de nouvelles formes de vie sociale, dégagées de l’emprise de l’économisme et du tout-numérique, afin d’affronter les crises démocratiques et écologiques actuelles. C’est ce que défend Éloi Laurent dans cette profession de foi stimulante en faveur de la coopération, au croisement de la philosophie et de l’économie.
À l’heure où la société se fragmente et les liens sociaux se délitent, il ne semble plus possible de débattre, de se parler et d’être d’accord. Pourtant, il nous faut générer de nouvelles formes de vie sociale, dégagées de l’emprise de l’économisme et du tout-numérique, afin d’affronter les crises démocratiques et écologiques actuelles. C’est ce que défend Éloi Laurent dans cette profession de foi stimulante en faveur de la coopération, au croisement de la philosophie et de l’économie.
Auteur
Eloi Laurent
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes
Eloge de la métamorphose - Edgar Morin
Eloge de la métamorphose - Edgar Morin
Type de ressource
- Partenaire ressource
Description
"Pour éviter la désintégration du "système Terre", il faut d'urgence changer nos modes de pensée et de vie. Tout est à transformer pour trouver de nouvelles raisons d'espérer.
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s’organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s’aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l’arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.
La formation des sociétés historiques, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine, au Mexique, au Pérou constitue une métamorphose à partir d’un agrégat de sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs, qui a produit les villes, l’Etat, les classes sociales, la spécialisation du travail, les grandes religions, l’architecture, les arts, la littérature, la philosophie. Et cela aussi pour le pire : la guerre, l’esclavage. A partir du XXIe siècle se pose le problème de la métamorphose des sociétés historiques en une société-monde d’un type nouveau, qui engloberait les Etats-nations sans les supprimer. Car la poursuite de l’histoire, c’est-à-dire des guerres, par des Etats disposant des armes d’anéantissement, conduit à la quasi-destruction de l’humanité. Alors que, pour Fukuyama, les capacités créatrices de l’évolution humaine sont épuisées avec la démocratie représentative et l’économie libérale, nous devons penser qu’au contraire c’est l’histoire qui est épuisée et non les capacités créatrices de l’humanité.
Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.
Il ne suffit plus de dénoncer. Il nous faut maintenant énoncer. Il ne suffit pas de rappeler l’urgence. Il faut savoir aussi commencer par définir les voies qui conduiraient à la Voie. Ce à quoi nous essayons de contribuer. Quelles sont les raisons d’espérer ? Nous pouvons formuler cinq principes d’espérance.
3. Les vertus de la crise. En même temps que des forces régressives ou désintégratrices, les forces génératrices créatrices s’éveillent dans la crise planétaire de l’humanité.
4. Ce à quoi se combinent les vertus du péril : “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.” La chance suprême est inséparable du risque suprême.
5. L’aspiration multimillénaire de l’humanité à l’harmonie (paradis, puis utopies, puis idéologies libertaire /socialiste/communiste, puis aspirations et révoltes juvéniles des années 1960). Cette aspiration renaît dans le grouillement des initiatives multiples et dispersées qui pourront nourrir les voies réformatrices, vouées à se rejoindre dans la voie nouvelle.
L’espérance était morte. Les vieilles générations sont désabusées des faux espoirs. Les jeunes générations se désolent qu’il n’y ait plus de cause comme celle de notre résistance durant la seconde guerre mondiale. Mais notre cause portait en elle-même son contraire. Comme disait Vassili Grossman de Stalingrad, la plus grande victoire de l’humanité était en même temps sa plus grande défaite, puisque le totalitarisme stalinien en sortait vainqueur. La victoire des démocraties rétablissait du même coup leur colonialisme. Aujourd’hui, la cause est sans équivoque, sublime : il s’agit de sauver l’humanité.
L’espérance vraie sait qu’elle n’est pas certitude. C’est l’espérance non pas au meilleur des mondes, mais en un monde meilleur. L’origine est devant nous, disait Heidegger. La métamorphose serait effectivement une nouvelle origine.
Sociologue et philosophe. Né en 1921, est directeur de recherches émérite au CNRS, président de l’Agence européenne pour la culture (Unesco) et président de l’Association pour la pensée complexe. En 2009, iI a notamment publié “Edwige, l’inséparable” (Fayard). A lire également, “La Pensée tourbillonnaire – Introduction à la pensée d’”, de Jean Tellez (éditions Germina)
>> Publié le 9 janvier 2010, lemonde.fr, Edgar Morin,
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s’organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s’aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l’arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.
- L’amplification et l’accélération de tous ces processus peuvent être considérées comme le déchaînement d’un formidable feed-back négatif, processus par lequel se désintègre irrémédiablement un système.
- Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose. Qu’est-ce qu’une métamorphose ? Nous en voyons d’innombrables exemples dans le règne animal. La chenille qui s’enferme dans une chrysalide commence alors un processus à la fois d’autodestruction et d’autoreconstruction, selon une organisation et une forme de papillon, autre que la chenille, tout en demeurant le même. La naissance de la vie peut être conçue comme la métamorphose d’une organisation physico-chimique, qui, arrivée à un point de saturation, a créé la méta-organisation vivante, laquelle, tout en comportant les mêmes constituants physico-chimiques, a produit des qualités nouvelles.
La formation des sociétés historiques, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine, au Mexique, au Pérou constitue une métamorphose à partir d’un agrégat de sociétés archaïques de chasseurs-cueilleurs, qui a produit les villes, l’Etat, les classes sociales, la spécialisation du travail, les grandes religions, l’architecture, les arts, la littérature, la philosophie. Et cela aussi pour le pire : la guerre, l’esclavage. A partir du XXIe siècle se pose le problème de la métamorphose des sociétés historiques en une société-monde d’un type nouveau, qui engloberait les Etats-nations sans les supprimer. Car la poursuite de l’histoire, c’est-à-dire des guerres, par des Etats disposant des armes d’anéantissement, conduit à la quasi-destruction de l’humanité. Alors que, pour Fukuyama, les capacités créatrices de l’évolution humaine sont épuisées avec la démocratie représentative et l’économie libérale, nous devons penser qu’au contraire c’est l’histoire qui est épuisée et non les capacités créatrices de l’humanité.
- L’idée de métamorphose, plus riche que l’idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, de l’héritage des cultures). Pour aller vers la métamorphose, comment changer de voie ? Mais s’il semble possible d’en corriger certains maux, il est impossible de même freiner le déferlement techno-scientifico-économico-civilisationnel qui conduit la planète aux désastres. Et pourtant l’Histoire humaine a souvent changé de voie. Tout commence, toujours, par une innovation, un nouveau message déviant, marginal, modeste, souvent invisible aux contemporains. Ainsi ont commencé les grandes religions : bouddhisme, christianisme, islam. Le capitalisme se développa en parasite des sociétés féodales pour finalement prendre son essor et, avec l’aide des royautés, les désintégrer.
- La science moderne s’est formée à partir de quelques esprits déviants dispersés, Galilée, Bacon, Descartes, puis créa ses réseaux et ses associations, s’introduisit dans les universités au XIXe siècle, puis au XXe siècle dans les économies et les Etats pour devenir l’un des quatre puissants moteurs du vaisseau spatial Terre. Le socialisme est né dans quelques esprits autodidactes et marginalisés au XIXe siècle pour devenir une formidable force historique au XXe. Aujourd’hui, tout est à repenser. Tout est à recommencer.
Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.
- Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n’en prend connaissance. Mais elles sont le vivier du futur. Il s’agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer en une pluralité de chemins réformateurs. Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l’encore invisible et inconcevable métamorphose. Pour élaborer les voies qui se rejoindront dans la Voie, il nous faut nous dégager d’alternatives bornées, auxquelles nous contraint le monde de connaissance et de pensée hégémoniques. Ainsi il faut à la fois mondialiser et démondialiser, croître et décroître, développer et envelopper.
- L’orientation mondialisation/démondialisation signifie que, s’il faut multiplier les processus de communication et de planétarisation culturelles, s’il faut que se constitue une conscience de “Terre-patrie”, il faut aussi promouvoir, de façon démondialisante, l’alimentation de proximité, les artisanats de proximité, les commerces de proximité, le maraîchage périurbain, les communautés locales et régionales.
- L’orientation “croissance/décroissance” signifie qu’il faut faire croître les services, les énergies vertes, les transports publics, l’économie plurielle dont l’économie sociale et solidaire, les aménagements d’humanisation des mégapoles, les agricultures et élevages fermiers et biologiques, mais décroître les intoxications consommationnistes, la nourriture industrialisée, la production d’objets jetables et non réparables, le trafic automobile, le trafic camion (au profit du ferroutage).
- L’orientation développement/enveloppement signifie que l’objectif n’est plus fondamentalement le développement des biens matériels, de l’efficacité, de la rentabilité, du calculable, il est aussi le retour de chacun sur ses besoins intérieurs, le grand retour à la vie intérieure et au primat de la compréhension d’autrui, de l’amour et de l’amitié.
Il ne suffit plus de dénoncer. Il nous faut maintenant énoncer. Il ne suffit pas de rappeler l’urgence. Il faut savoir aussi commencer par définir les voies qui conduiraient à la Voie. Ce à quoi nous essayons de contribuer. Quelles sont les raisons d’espérer ? Nous pouvons formuler cinq principes d’espérance.
- 1. Le surgissement de l’improbable. Ainsi la résistance victorieuse par deux fois de la petite Athènes à la formidable puissance perse, cinq siècles avant notre ère, fut hautement improbable et permit la naissance de la démocratie et celle de la philosophie. De même fut inattendue la congélation de l’offensive allemande devant Moscou en automne 1941, puis improbable la contre-offensive victorieuse de Joukov commencée le 5 décembre, et suivie le 8 décembre par l’attaque de Pearl Harbor qui fit entrer les Etats-Unis dans la guerre mondiale.
- 2. Les vertus génératrices/créatrices inhérentes à l’humanité. De même qu’il existe dans tout organisme humain adulte des cellules souches dotées des aptitudes polyvalentes (totipotentes) propres aux cellules embryonnaires, mais inactivées, de même il existe en tout être humain, en toute société humaine des vertus régénératrices, génératrices, créatrices à l’état dormant ou inhibé.
3. Les vertus de la crise. En même temps que des forces régressives ou désintégratrices, les forces génératrices créatrices s’éveillent dans la crise planétaire de l’humanité.
4. Ce à quoi se combinent les vertus du péril : “Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.” La chance suprême est inséparable du risque suprême.
5. L’aspiration multimillénaire de l’humanité à l’harmonie (paradis, puis utopies, puis idéologies libertaire /socialiste/communiste, puis aspirations et révoltes juvéniles des années 1960). Cette aspiration renaît dans le grouillement des initiatives multiples et dispersées qui pourront nourrir les voies réformatrices, vouées à se rejoindre dans la voie nouvelle.
L’espérance était morte. Les vieilles générations sont désabusées des faux espoirs. Les jeunes générations se désolent qu’il n’y ait plus de cause comme celle de notre résistance durant la seconde guerre mondiale. Mais notre cause portait en elle-même son contraire. Comme disait Vassili Grossman de Stalingrad, la plus grande victoire de l’humanité était en même temps sa plus grande défaite, puisque le totalitarisme stalinien en sortait vainqueur. La victoire des démocraties rétablissait du même coup leur colonialisme. Aujourd’hui, la cause est sans équivoque, sublime : il s’agit de sauver l’humanité.
L’espérance vraie sait qu’elle n’est pas certitude. C’est l’espérance non pas au meilleur des mondes, mais en un monde meilleur. L’origine est devant nous, disait Heidegger. La métamorphose serait effectivement une nouvelle origine.
Sociologue et philosophe. Né en 1921, est directeur de recherches émérite au CNRS, président de l’Agence européenne pour la culture (Unesco) et président de l’Association pour la pensée complexe. En 2009, iI a notamment publié “Edwige, l’inséparable” (Fayard). A lire également, “La Pensée tourbillonnaire – Introduction à la pensée d’”, de Jean Tellez (éditions Germina)
>> Publié le 9 janvier 2010, lemonde.fr, Edgar Morin,
Auteur
Edgar Morin
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes
Le ministère du futur
Le ministère du futur
Type de ressource
- Partenaire ressource
Description
L’auteur de science-fiction légendaire Kim Stanley Robinson nous propose une vision du changement climatique pareille à nulle autre.
Établi en 2025, l’objectif de la nouvelle organisation était simple : plaider pour les générations à venir du monde et protéger toutes les créatures vivantes, présentes et futures. Il fut vite surnommé « le Ministère du Futur ».
Raconté entièrement sous forme des témoignages directs de ses personnages, Le Ministère du Futur est un chef-d’œuvre de l’imaginaire, l’histoire de la façon dont le changement climatique nous affectera tous dans les décennies à venir.
Le décor n’est pas un monde postapocalyptique et désolé, mais un avenir qui nous fonce dessus… et où il nous reste une petite chance de surmonter les défis extraordinaires auxquels nous devons faire face.
Établi en 2025, l’objectif de la nouvelle organisation était simple : plaider pour les générations à venir du monde et protéger toutes les créatures vivantes, présentes et futures. Il fut vite surnommé « le Ministère du Futur ».
Raconté entièrement sous forme des témoignages directs de ses personnages, Le Ministère du Futur est un chef-d’œuvre de l’imaginaire, l’histoire de la façon dont le changement climatique nous affectera tous dans les décennies à venir.
Le décor n’est pas un monde postapocalyptique et désolé, mais un avenir qui nous fonce dessus… et où il nous reste une petite chance de surmonter les défis extraordinaires auxquels nous devons faire face.
Axes de l'ouvrage concernés
- Axe 4 - Chantiers 14 à 19
- Axe 5 - Chantiers 20 et 21
Mener la révolution bleue avec Jean-Pierre Goux
Mener la révolution bleue avec Jean-Pierre Goux
Type de ressource
- Expérience inspirante
Description
Podcast de l'emission de France Inter du 16 février
Le mathématicien et auteur Jean-Pierre Goux publie "Révolution bleue : La Petite Princesse" (Eyrolles), un nouveau roman comme une invitation à changer le monde par l'émerveillement et l'éclosion de nouveaux imaginaires.
Le mathématicien et auteur Jean-Pierre Goux publie "Révolution bleue : La Petite Princesse" (Eyrolles), un nouveau roman comme une invitation à changer le monde par l'émerveillement et l'éclosion de nouveaux imaginaires.
Auteur
julie
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes
Opération Milliard
Opération Milliard
Site web
https://operation-milliard.org/
Type de ressource
- Expérience inspirante
Description
"Un milliard pour la transformation écologique juste!
Nous sommes une force civile d’action pour la transformation écologique juste de l’économie. Nous avons pour objectif de réunir un milliard d’euros pour financer les organisations qui sont porteuses d’innovation sociale et écologique sur tous les territoires.
Crise du capitalisme, la crise écologique impose de transformer notre modèle économique en réinventant nos manières de produire, de consommer et de répartir justement les richesses matérielles et immatérielles pour créer des sociétés plus humaines et plus respectueuses du vivant. Intimement liée à la question de la répartition de la richesse, notre transformation doit être prise dans sa double dimension de réduction des inégalités et de préservation des écosystèmes.
Nos organisations sont solides, nécessaires et porteuses de confiance en l’avenir.
Or nos organisations sont sous-financées. Le monde financier actuel repose principalement sur une rentabilité forte du capital et des méthodes comptables du XXè siècle qui favorisent les investissements technologiques et la sur-consommation au détriment des investissements vertueux, avec pour conséquence, un sous-financement de nos projets.
Ce sous-financement est problématique : il ne permet pas à nos modèles de passer à l’échelle, il ne nous permet pas de créer toute la valeur sociale et écologique que nous pouvons créer, il ne nous permet de démontrer que d’autres façons de faire l’économie sont possibles.
Pour sortir de cette situation, nous constituons une force civile dont l’objectif est de réunir un milliard d’euros en travaillant, avec les acteurs financiers, à la transformation des modalités d’accès aux financements.
Notre démarche va au-delà de ce milliard et doit :
– nous relier : en définissant un récit commun de la transition, en articulant les réseaux, en s’implantant dans de nombreux lieux pour nous relier entre territoires ;
– nous renforcer : en organisant la montée en compétence financière de plusieurs milliers de projets et de citoyens, en déterminant des thèses d’investissement communes, en donnant de la visibilité à nos démarches ;
– étendre nos actions par les investissements et les subventions que le milliard permettra..
Pour obtenir ce financement massif de nos actions, nous avons besoin que se mettent en mouvement tous les citoyen·nes, tous les dirigeant·es, tous les acteurs financiers, tous les acteurs publics qui souhaitent faire bouger les lignes : rejoignez-nous !"
Nous sommes une force civile d’action pour la transformation écologique juste de l’économie. Nous avons pour objectif de réunir un milliard d’euros pour financer les organisations qui sont porteuses d’innovation sociale et écologique sur tous les territoires.
Crise du capitalisme, la crise écologique impose de transformer notre modèle économique en réinventant nos manières de produire, de consommer et de répartir justement les richesses matérielles et immatérielles pour créer des sociétés plus humaines et plus respectueuses du vivant. Intimement liée à la question de la répartition de la richesse, notre transformation doit être prise dans sa double dimension de réduction des inégalités et de préservation des écosystèmes.
Nos organisations sont solides, nécessaires et porteuses de confiance en l’avenir.
- Elles ne visent pas l’enrichissement de personnes physiques mais déploient de la valeur sociale et inventent un nouveau rapport à la croissance, à la mesure de la valeur et à sa distribution ;
- Elles sont démocratiques : la démocratie est une condition essentielle pour réussir la transition écologique ;
- Elles sont orientées vers une transition écologique juste : la question de la destruction des conditions de vie sur Terre est notre enjeu principal. Elle est indissociable de la question de la justice économique.
Or nos organisations sont sous-financées. Le monde financier actuel repose principalement sur une rentabilité forte du capital et des méthodes comptables du XXè siècle qui favorisent les investissements technologiques et la sur-consommation au détriment des investissements vertueux, avec pour conséquence, un sous-financement de nos projets.
Ce sous-financement est problématique : il ne permet pas à nos modèles de passer à l’échelle, il ne nous permet pas de créer toute la valeur sociale et écologique que nous pouvons créer, il ne nous permet de démontrer que d’autres façons de faire l’économie sont possibles.
Pour sortir de cette situation, nous constituons une force civile dont l’objectif est de réunir un milliard d’euros en travaillant, avec les acteurs financiers, à la transformation des modalités d’accès aux financements.
Notre démarche va au-delà de ce milliard et doit :
– nous relier : en définissant un récit commun de la transition, en articulant les réseaux, en s’implantant dans de nombreux lieux pour nous relier entre territoires ;
– nous renforcer : en organisant la montée en compétence financière de plusieurs milliers de projets et de citoyens, en déterminant des thèses d’investissement communes, en donnant de la visibilité à nos démarches ;
– étendre nos actions par les investissements et les subventions que le milliard permettra..
Pour obtenir ce financement massif de nos actions, nous avons besoin que se mettent en mouvement tous les citoyen·nes, tous les dirigeant·es, tous les acteurs financiers, tous les acteurs publics qui souhaitent faire bouger les lignes : rejoignez-nous !"
Auteur
Julie C (fiche)
Axes de l'ouvrage concernés
- Axe 3 - Chantiers 9 à 13
podcast Co2 mon amour - La traversée
podcast Co2 mon amour - La traversée
Type de ressource
- Site web ressource
Description
Une fois n'est pas coutume, nous vous proposons non pas une immersion en pleine nature, mais une immersion philosophique et écologique, en compagnie d'un philosophe et d'une psychosociologue !
De la chenille à la chrysalide avant de devenir papillon, il y a un chemin humain que nous tentons de réaliser avec difficulté.
Dans un monde qui refuse une évolution jugée dangereuse au nom d’un passé jugé souhaitable, dans un monde qui fonce dans une hyper technologie sans frein censée nous sauver, dans un monde d’imprévoyance et de croyance en une croissance sans fin étant aux manettes de nos neurones depuis 50 ans… que fait-on ?
Nous devons traverser des suites de chaos en nous faisant le moins mal possible, en nous transformant, en quittant notre position de chenille.
Aussi, parlons de métamorphose plutôt que de transition !
De la chenille à la chrysalide avant de devenir papillon, il y a un chemin humain que nous tentons de réaliser avec difficulté.
Dans un monde qui refuse une évolution jugée dangereuse au nom d’un passé jugé souhaitable, dans un monde qui fonce dans une hyper technologie sans frein censée nous sauver, dans un monde d’imprévoyance et de croyance en une croissance sans fin étant aux manettes de nos neurones depuis 50 ans… que fait-on ?
Nous devons traverser des suites de chaos en nous faisant le moins mal possible, en nous transformant, en quittant notre position de chenille.
Aussi, parlons de métamorphose plutôt que de transition !
Auteur
julie
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes
Pour un système monétaire durable - rapport du Club de Rome-2012
Pour un système monétaire durable - rapport du Club de Rome-2012
Type de ressource
- Expérience inspirante
Description
Ce rappport du club de Rome , pose un diagnostic sur l'état de la monnaie, le rôle des banques et des états. Il démontre l'importance du pluralisme monétaire et conclue par des monnaies alternatives en cours et à venir.
Auteur
Bernard Lietaer
Axes de l'ouvrage concernés
- Axe 3 - Chantiers 9 à 13
Visite de Li Cam
Visite de Li Cam
Type de ressource
- Expérience inspirante
Description
Ouvrage de Science fiction de Li Cam qui change le langage pour changer le monde
"L’humanité a su éviter lae catastrophe et a changé totalement san mode d’existence, notamment san rapport à la vivante, et san organisation politique. L’Écoume est en effet respectueun de toutes, des végétales et des animales, de lae Terre en voie de guérison. Cependant l’apparition de Sitive, une planète à l’éco-système totalement incompréhensible, bouleverse lae conception de notre monde, de lae science à lae religio
Une planète apparaît
inexplicablement
dans lae système solaire
Elle s’appelle Néea et san neuro-prothèse lui permet de marcher, de penser, il s’appelle Ugo et l’aide al quotidien, elle s’appelle Paloma, est danseuse et rentre de tournée, il s’appelle Basile, a été élu gouverneur et doit gérer nombre de crises, y compris dans san famille…
Les habitantes de l’Écoume ne vont pas bien : est-ce les infor- mations communiquées par lae mission d’exploration de Sitive qui les inquiètent ou la planète influe-t-elle vraiment sur l’esprit des humaines ?""
« Fiction-panier » selon les termes d’Ursula Le Guin, plutôt qu’histoire héroïque, tout simplement an magnifique roman tendu par l’affolement progressiven des Terriennes face à l’inconnu. C’est également an expérience de lecture d’an langage qui aura été refaçonné pour correspondre àn société plus juste, exempte de rapports de domination et de prédation.n.
"L’humanité a su éviter lae catastrophe et a changé totalement san mode d’existence, notamment san rapport à la vivante, et san organisation politique. L’Écoume est en effet respectueun de toutes, des végétales et des animales, de lae Terre en voie de guérison. Cependant l’apparition de Sitive, une planète à l’éco-système totalement incompréhensible, bouleverse lae conception de notre monde, de lae science à lae religio
Une planète apparaît
inexplicablement
dans lae système solaire
Elle s’appelle Néea et san neuro-prothèse lui permet de marcher, de penser, il s’appelle Ugo et l’aide al quotidien, elle s’appelle Paloma, est danseuse et rentre de tournée, il s’appelle Basile, a été élu gouverneur et doit gérer nombre de crises, y compris dans san famille…
Les habitantes de l’Écoume ne vont pas bien : est-ce les infor- mations communiquées par lae mission d’exploration de Sitive qui les inquiètent ou la planète influe-t-elle vraiment sur l’esprit des humaines ?""
« Fiction-panier » selon les termes d’Ursula Le Guin, plutôt qu’histoire héroïque, tout simplement an magnifique roman tendu par l’affolement progressiven des Terriennes face à l’inconnu. C’est également an expérience de lecture d’an langage qui aura été refaçonné pour correspondre àn société plus juste, exempte de rapports de domination et de prédation.n.
Auteur
Julie C (fiche)
Axes de l'ouvrage concernés
- Tous les axes