10- La fresque
Extraits de la charte :
"La Charte du Verstohlen présente deux exercices, deux écritures à faire et refaire, du temps et de l’espace, avant d’investir un lieu : à savoir une frise chronologique, historique ; et une cartographie de l’espace, le tout formant une fresque." p.32
"Nous avons lancé deux exercices collaboratifs et participatifs, au sens où chacun qui le désire peut l’agrémenter : une cartographie nationale et internationale des hotspots de la vulnérabilité, et une fresque temporelle, frise chronologique où surgit le soin au croisement des Histoires collectives et plus personnelles. Ces exercices permettent d’activer, à moindre coût, les modes d’agir et de penser desdits compagnons formant la communauté des parties prenantes habilitées à aménager les différents territoires. Elles sont indissociables de l’enquête, comme une sorte de work in progress, visible aux yeux de tous, à l’échelle du corps et permettant de rendre plus transparents – pas simplement visibles, mais compréhensibles, transmissibles – les motivations et les intérêts, les événements qui comptent dans la mémoire, entre effondrements et avènements des parties prenantes." p.32-33
(...)
"L’hypothèse est la suivante : les hotspots de la vulnérabilité seraient donc ces lieux de vulnérabilité systémique, où les vulnérabilités environnementales, démocratiques, socio-économiques, politiques se croisent et interfèrent de façon systémique pour l’ensemble de la planète et pas seulement aux dépens de leur seul territoire. En étudiant, en enquêtant sur ces lieux, en les cartographiant, en les reliant ensemble, au travers d’un vaste réseau de compagnonnage, il serait possible d’établir des prototypes (prototypes de gouvernance, prototypes technico-culturels, protocoles symboliques et normatifs, etc.), de les expérimenter afin d’améliorer la gouvernance globale de la planète, de plus en plus soumise aux failles systémiques, la pandémie n’étant que l’une d’entre elles." p.33
(...)
"Autrement dit, ce sont des lieux et des milieux dont il faut prendre soin pour comprendre à quel point ils sont vecteurs de connaissance et potentiellement des leviers capacitaires pour envisager d’autres modalités d’agir, de consommer, de penser. En les reliant les uns avec les autres, nous cessons de les stigmatiser et de nier leur nombre, pour en faire des lieux expérientiels (divulguant des savoirs) et d’expérimentation de nouveaux contrats sociaux." p.34
"Quant à l’élaboration de la frise chronologique, nous l’avons expérimentée de façon participative dans le cadre de l’exposition « Maison POC – Prendre soin » à Lille, alors capitale mondiale du design." p. 34
"Dessiner une fresque, c’est aussi mettre en scène, de façon bergsonienne, un présent élargi, qui nous désenclave de l’immédiateté du présentisme (François Hartog), tout en nous invitant à produire l’élan historique par le biais d’un lien avec le passé et l’avenir. C’est comprendre que nous ne pouvons devenir qu’en demeurant." p.35
"Cartes et frises, formant à terme des fresques plus picturales et durables, semblaient les méthodes les plus basiques pour entreprendre un récit autrement qu’avec des mots." p.36
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