Chantier 6 : L’éco-convivialisme face au « Brutalisme »
"Il est vrai que sortir du brutalisme ne va pas de soi puisque c’est la modalité par excellence qu’ont développée les cerveaux reptiliens et limbiques pour survivre, notre néocortex mettant alors notre intelligence mentale au service de notre dureté. Par conséquent il est normal, face à la montée des angoisses, qu’y réponde dans un premier temps un accroissement des brutalités, chacun justifiant la sienne propre comme réaction défensive ou préventive face à celle d’autrui.
En effet, la dureté n’est pas seulement le résultat du cynisme ou des intérêts à court terme. Elle naît aussi du désarroi des collectifs humains face à des situations qu’ils ne maîtrisent pas. Pouvoir se dire « si je vais mal, c’est la faute d’autrui » permet de sortir du sentiment de désarroi d’angoisse et d’impuissance. Pour autant ce mécanisme fondé sur la logique du « bouc émissaire » bien analysé par René Girard et récemment étudié par Bernard Perret ne résout en rien le problème. A certains égards elle peut même l’aggraver.""
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